RACONTE-MOI UNE HISTOIRE

Alexis raconte une histoire aux chefs d'entreprise lyonnais

RACONTE-MOI UNE HISTOIRE

Les vacances sont propices aux rêveries, aux réflexions et finalement aux histoires que l’on aimerait raconter. Alors voici celle que j’ai imaginée : 

Il était 3 heures du matin, la lune éclairait la nuit.

A l’horizon, la Grande Ourse se levait cachée quelque fois par la longue houle de Nord-Ouest sur laquelle glissait le bateau poussé par un vent chaud.

Seul son fracas que venait percuter une vague plus forte que les autres venait rompre le silence de cette nuit étoilée.

Allongé à l’abris du rouf, c’était vraiment une navigation de nuit idyllique.

Le pilote automatique gérait le cap, et hormis la surveillance, le bateau bien réglé permettait à l’esprit d’être libre pour rêver ou pour réfléchir.

Il était une fois sur une ligne de départ 3 bateaux.

  • Le premier était un magnifique voilier qui concentrait ce qui se faisait de mieux, son capitaine était prêt à tout pour la victoire.
  • Le deuxième navire était aussi un bon voilier dont le skipper était plutôt sûr de lui.
  • Le troisième concurrent avait un voilier très semblable au deuxième, et son capitaine avait préféré se passer d’un équipier pour embarquer Alexis, ancien capitaine et qui connaissait bien ce voilier car il suivait mensuellement des indicateurs pour surveiller les performances et les comparer aux prévisions.

Sitôt la course lancée, comme prévu, le magnifique navire prit les commandes.

Mais la tempête arriva …

Obnubilé par la performance, son skipper n’avait pas vu l’environnement se dégrader, et en pleine tempête il prit des décisions qui se révélèrent de mauvais choix. Devant le retour de ses concurrents il tenta un dernier coup (de poker ?) qui se solda par un abandon : Tout ça pour ça !

Les deux autres navires, aux coudes à coudes continuaient leur route malgré la forte mer et les vents violents.

Alexis connaissant bien le bateau et ses hommes et après avoir analysé ce qui s’annonçait proposa au capitaine de profiter de l’abris qui se profilait même si cela devait couter du temps et la première place.

Après une discussion animée, le capitaine se rallia à cet avis et sur ces conseils accosta au port pour laisser passer le gros de la tempête, refaire les pleins d’eau et reposer l’équipage

Après quelles heures, comme prévu, il reprit la mer dans des conditions toujours difficiles mais plus maniables.

Il était alors loin derrière.

Au 3° jour, le capitaine du 2° bateau, alors en tête, s’aperçu qu’il n’aurait pas assez d’eau pour rallier l’arrivée. Il mit en place un plan d’urgence qui non seulement lui couta une fortune mais en plus l’obligea à faire un STOP.

Il était maintenant à la tête d’un équipage épuisé et aux commandes d’un navire diminué.

Mais il reparti à l’économie avec pour seule stratégie celle de franchir la ligne quoiqu’il en coute.

Pendant ce temps, le 3° navire comblait son retard…

Si bien qu’il franchit la ligne d’arrivée en vainqueur avec un bateau en pleine forme et un équipage motivé pour de nouvelles aventures.